La nouvelle ère de Latour-Martillac
Crédit photo @Mathieu Anglada Qui a dit que les bordelais restaient campés sur leurs traditions sans jamais vivre avec leur temps ? Voilà l'exemple d'une propriété familiale qui a su, génération après génération, évoluer avec son temps tout en conservant ses valeurs et ses traditions. La solidité du socle familial n'est pas un vain mot chez les Kressmann depuis l'arrivée en France d'Edouard Kressmann, directement de sa Poméranie natale en 1858. Il a créé une maison de négoce qui est devenue un des acteurs majeurs de la place de Bordeaux aujourd'hui. Passionné par les vins de Graves et particulièrement par les blancs du Château qui s'appelait alors juste Latour, c'est finalement son fils aîné, Alfred Kressmann qui va se porter acquéreur de la propriété en 1930 qu'il rebaptise aussitôt en Latour-Martillac afin de couper court à toute ambiguïté avec la célèbre propriété de Pauillac. Alors que les blancs étaient majoritaires, Alfred modifie structurell